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<h4>1. La variole et la vaccine (1796)</h4>
<p>Au XVIIIe siècle, la variole, avec ses pustules hautement contagieuses, fait des ravages parmi les jeunes enfants, dans la campagne britannique comme ailleurs en Europe. En Angleterre, on remarque que les fermiers ayant contracté la vaccine, une forme de variole affectant les vaches mais bénigne pour l'Homme, sont protégés de la variole.
En 1796, le médecin Edward Jenner a l'idée d'inoculer chez un enfant du pus prélevé sur une fermière infectée par la vaccine. L'enfant résiste à la variole. Le Britannique devient le premier à expérimenter scientifiquement la « vaccination ».
Mais le procédé existait déjà, au moins depuis le début du XVIIIe siècle, sous une forme empirique et aléatoire : la « variolisation ». La technique, qui consistait à mettre une personne en contact avec les pustules d'un malade peu atteint suscitait craintes, débats et polémiques médicales.</p>
<h4>2. Le premier vaccin obligatoire (1853)</h4>
<p>Au Royaume-Uni, le vaccin contre la variole devient obligatoire pour les enfants dès 1853. Cette toute première obligation vaccinale suscite une opposition virulente.
Les adversaires invoquent le « danger » d'injecter des produits issus d'animaux, des « motifs religieux » ou encore l'« atteinte aux libertés individuelles », énumèrent les chercheuses Annick Guimezanes et Marion Mathieu dans l'ouvrage Vaccination : agression ou protection ? (Inserm, Le Muscadier).
Une « clause de conscience » est introduite dans la loi britannique en 1898 (disposition renforcée en 1907) pour permettre aux récalcitrants de se soustraire à l'obligation vaccinale.
En France, le vaccin antivariolique devient obligatoire en 1902.Onze vaccins sont désormais obligatoires pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 (contre trois avant). S’ajoutent : coqueluche, rougeole-oreillons-rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae de type B, pneumocoque et méningocoque C. Ils seront indispensables en collectivité (crèche, école...). Dans les faits, 70 % des enfants reçoivent déjà ces vaccins. © Jérôme Rommé, Fotolia</p>
<h4>3. Pasteur et la rage (1885)</h4>
<p>À la fin du XIXe siècle, Louis Pasteur met au point un vaccin contre la rage à partir d'une souche atténuée du virus. La première injection est réalisée avec succès en 1885 sur Joseph Meister, un enfant de 9 ans mordu par un chien soupçonné d'être enragé.</p>
<h4>4. BCG, diphtérie et tétanos (années 1920)</h4>
<p>Les années 1920 voient apparaître les vaccins contre la tuberculose (le BCG mis au point en 1921 par Albert Calmette et Camille Guérin), la diphtérie (1923), le tétanos (1926) et la coqueluche (1926).
C'est aussi à partir de cette période qu'on commence à utiliser des sels d’aluminium pour stimuler la réaction immunitaire et accroître l'efficacité des vaccins.Le professeur Jonas E. Salk examine un flacon dans lequel le vaccin de la poliomyélite a été préparé, le 12 avril 1955 dans son laboratoire de l’université du Michigan, à Ann Arbor. © Intercontinentale, AFP </p>
<h4>5. 1940-1960 : VACCIN CONTRE LA GRIPPE ET APPARITION DES VACCINS COMBINÉS</h4>
<p>Dans les années 1930, l’américain Jonas Salk met au point le premier vaccin contre la grippe grâce à des virus atténués cultivés sur un liquide purifié issu d’œuf de poule. Ce vaccin sera utilisé pour protéger les soldats américains combattant en Europe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1954, il réalise le premier vaccin contre la poliomyélite, issu cette fois d’une culture du virus sur un milieu synthétique, qui sera largement utilisé en Europe et aux États-Unis. Le chercheur Albert Sabin développe une version orale (prise par la bouche) de ce vaccin, qui aura du succès dans le monde entier pour sa facilité d’administration et son faible coût. Dans les années 1950-1960 se développent également les vaccins à plusieurs valences, notamment le vaccin trivalent diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) et le vaccin trivalent rougeole-oreillons-rubéole (ROR).</p>
<h4>6. Le premier vaccin antigrippe (1944)</h4>
<p>La toute première campagne de vaccination contre la grippe a lieu en 1944-1945 pour protéger les soldats américains venus combattre en Europe. Le vaccin a été mis au point par le biologiste américain Jonas Salk qui élaborera en 1954 le premier vaccin contre la poliomyélite.</p>
<h4>7. Le dernier cas de variole (1977)</h4>
<p>Le dernier cas recensé de variole, contractée de manière naturelle, a été diagnostiqué en Somalie, le 26 octobre 1977.
Cette maladie, qui a fait environ 300 millions de morts au cours du XXe siècle, selon des experts, a été déclarée éradiquée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 8 mai 1980.</p>
<h4>8. L’APPORT DU GÉNIE GÉNÉTIQUE DANS LA MISE AU POINT DES VACCINS</h4>
<p>L’évolution des vaccins continue et les années 1970 marquent un grand pas dans leur mise au point grâce au virologue Philippe Maupas et à son premier vaccin contre l’hépatite B préparé à partir de l’antigène du virus issu de sang de porteurs de la maladie. Dès 1980, le vaccin contre l’hépatite B est aussi fabriqué par génie génétique, par technologie de l’ADN recombinant, grâce aux travaux de Pierre Tiollais : l’antigène vaccinal est obtenu par insertion d’un gène du virus dans une cellule de levure de bière ou une cellule de hamster. Dans les années 1980, deux vaccins contre des infections graves dues à des bactéries (méningocoque C, pneumocoque), notamment responsables de méningites fatales ou à séquelles invalidantes, voient le jour. Ces vaccins contiennent des substances (polyosides) issues de l’enveloppe bactérienne et couvrent plusieurs sous-types de bactéries.</p>
<h4>9. Fausse étude, vraie méfiance (1998)</h4>
<p>En 1998, une étude publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet suggère un lien entre la vaccination ROR qui protège contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, et la survenue de l'autisme chez les enfants en bas âge.
L'étude s'avère être un « trucage » de son auteur Andrew Wakefield. Le démenti officiel de la revue et les multiples travaux postérieurs démontrant l'absence de lien entre vaccin et autisme ne parviendront pas à taire les craintes. La fausse étude est encore aujourd'hui régulièrement citée par des opposants aux vaccins.</p>
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